UN MONDE SANS ARGENT

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Le prix du bonheur, par Pierre Wittmann

La société de consommation, pour faire fonctionner son système, a fait croire aux gens que le bonheur pouvait s’acheter avec de l’argent, oubliant le vieux proverbe qui dit que « l’argent ne fait pas le bonheur ». Ainsi, la plupart des gens travaillent comme des bêtes ou des esclaves pour gagner de l’argent afin d’acheter toutes sortes de biens matériels, de services et de loisirs qui devraient, soi-disant, les rendre heureux. 

Malheureusement, ça ne marche pas. Et l’on constate que plus les pays sont riches et plus les gens sont malheureux. La société de consommation produit toute une série de phéno­mènes qui vont dans le sens opposé de la recherche du bonheur. 

  • La possession de biens matériels crée notre attachement à ces biens, le désir insatiable d’en posséder toujours davan­tage et la peur de perdre ou de nous faire voler ceux que nous possédons.
  • Le paiement des crédits, des charges, des impôts et de l’entretien de nos biens nous entraîne dans un engrenage irrémédiable. Nous avons besoin de plus en plus d’argent et nous ne pouvons pas nous permettre de cesser de travailler. Si nous nous retrouvons au chômage, c’est un drame.
  • Nos conditions de travail et les difficultés que nous rencontrons pour assumer nos obligations financières et satisfaire nos désirs nous mettent dans un état d’anxiété et de stress permanent qui est néfaste à notre santé, notre longévité et notre équilibre psychologique.
  • Les lois de plus en plus contraignantes que les gou­vernements appliquent, soi-disant pour assurer notre sécurité et améliorer notre confort, multiplient nos frus­trations et nos craintes, et portent atteinte à nos libertés individuelles.
  • Un climat d’angoisse est généré par les informations négatives des médias.
  • L’état de santé précaire de la plupart des gens et leurs déséquilibres émotionnels et psychiques sont encore aggravés par les pollutions diverses qui résultent des nouvelles technologies, de la fabrication des biens de consommation et de la production de l’énergie nécessaire au fonctionnement des outils du bonheur.
  • Notre système d’éducation conditionne les enfants, depuis leur plus jeune âge, à se conformer sans résistance aux impératifs de la société de consommation et à satisfaire ses exigences afin d’avoir accès au bonheur matériel qu’elle leur promet.
Et pourtant, en réfléchissant bien, on réalise qu’on ne peut pas atteindre le vrai bonheur en suivant la voie du progrès matériel. Car le bonheur ne s’obtient pas par l’accumulation de l’avoir et du faire, mais par l’épanouis­sement de l’être. Ce sont le détachement, le non-avoir et le non-faire – le wu wei – qui conduisent au bonheur. Exac­tement le contraire des conditionnements de la société de consommation. Là aussi, ils ont tout faux ! 


Ce texte est un chapitre du Guide du bonheur pour le troisième millénaire, de Pierre Wittmann.

Télécharger gratuitement le Guide du bonheur.

1268 Plénitude

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